« Je ressens profondément l’impression de cette salle, un symbole de l’Allemagne renaissante, d’une Allemagne pacifique et libre mais aussi d’une Allemagne coupée en deux et vous m’accorderez à moi, européen, mais européen français, de dire que nous ressentons comme nos frères allemands combien cet état de choses est vraiment insupportable et combien nous espérons que d’une manière pacifique l’unité allemande pourra être retrouvée. J’ajouterais que […] j’ai toujours eu la conviction formelle qu’en toute première ligne dans nos efforts de construction européenne le problème central était celui des relations franco-allemandes et qu’il n’existerait pas de solution pour l’Europe aussi longtemps que ce problème ne serait pas résolu. Il est résolu et une réunion comme celle d’aujourd’hui est la meilleur exemple »