« Les progrès rapides en science et en technologie en général, et en particulier dans le domaine des moyens de communication modernes ont fait que l’Europe, malgré son potentiel économique considérable, sa richesse, son haut degré de culture et sa civilisation avancée, est devenue cette péninsule dont Paul Valéry a parlé. En d’autres termes, il y a une partie de son destin que l’Europe ne tient plus en ses propres mains. […] Ce n’est que dans une Europe unie que les peuples d’Europe, dans le troisième millénaire de l’histoire chrétienne occidentale et donc européenne, peuvent continuer d’emprunter le chemin historique qu’ils ont pris par le passé avec succès. La paix extérieure et intérieure, la conservation et l’enrichissement de […] l’héritage culturel commun et enfin la croyance inébranlable en un destin européen commun sont les facteurs décisifs dont la combinaison mènera au succès, à condition naturellement que les Européens désirent réellement ce succès. »