« Le temps n’est pas encore venu pour une constitution européenne. Et pourtant: le traité modificatif de Lisbonne sera un jalon supplémentaire du progrès dans l’histoire européenne. […] Le traité renforce la démocratie, les droits des parlements européens et nationaux; il renforce également les droits de chaque citoyen. L’Europe peut faire un nouveau pas pour se rapprocher de son rêve d’unité. L’impulsion de ce progrès doit être en grande partie imputée à la présidence allemande du conseil en 2007, à la chancelière allemande qui est une négociatrice engagée, pragmatique et habile, à son optimisme à la fois tout en nuances et communicatif ainsi qu’à la force de persuasion de cette grande Européenne. »